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Le prix de la servilité de Sarkozy
21/08/2008 23:49
Je voudrai revenir sur la question de l’engagement militaire de
la France en Afghanistan. Pour différentes raisons, j’avais observé jusqu’ici un certain mutisme. D’abord par respect pour mes jeunes frères d’arme du 8ème RPIMa de Castres et du 2ème REP de Calvi. Par compassion également pour leur famille en deuil. Pour communier enfin avec toute
la Nation dans l’hommage que celle ci leur a rendu la veille.
Aujourd’hui, malgré la douleur, je m’autorise à soulever quelques observations concernant la politique imbécile menée par le chef de l’Etat en Afghanistan (et ailleurs…). Sans vergogne, avec une pointe d’autoritarisme, parsemée ça et là d’ironie, notre brillant stratège justifie notre présence dans ce pays par le fait que nous ayons une obligation morale à soutenir l’OTAN, et donc les USA, dans leur combat contre le terrorisme. Et ce combat, selon lui, passe par l’instauration de la démocratie en Afghanistan. Ces propos dénotent une certaine méconnaissance du mode d’être et de la culture Afghane et démontrent aussi une certaine suffisance occidentale tendant à faire de la démocratie l’unique modèle garant du bien être de l’humanité. Mais passons outre, et cherchons la première des motivations qui incite notre chef d’Etat a continuer cette stupide politique. Plaire bien sur, être dans les bonnes grâces de Georges Bush, son mentor. Les USA sont donc en Afghanistan pour les raisons déjà évoquées précédemment ? Là, permettez-moi de douter de la chose ! Non, la seule et unique raison de la présence des USA et de leurs alliés en Afghanistan c’est le pétrole ! Là où il y a des Américains le pétrole n’est jamais loin. L’Afghanistan et l’Irak sont des pièces maîtresses de la politique pétrolière des USA. Les droits de l’homme, la liberté ne sont que de la poudre aux yeux pour se donner bonne conscience face aux opinions publiques occidentales et justifier l’envoi constant de troupes.
Le plus affligeant, c’est que la vie quotidienne des Afghans ne s’est pas améliorée après l’arrivée des troupes de l’OTAN. Au contraire, elle a tendance à se détériorer de plus en plus. Une économie exsangue, une administration corrompue, une élite (compromise avec les Américains) qui s’enrichie de plus en plus aux dépens de la population … Voilà le modèle que nous venons d’importer en Afghanistan. Dans ces conditions, comment ne pas comprendre alors cette nostalgie populaire pour la période où les Talibans étaient les maîtres de Kaboul ! Comment ne pas s’apercevoir que chaque jours qui passent, rend les forces de l’OTAN haïssables aux Afghans qui la comparent de plus en plus à une force d’occupation. Les Talibans, forts de cette assise populaire, se renforcent. Ils gagnent les cœurs et conquièrent quotidiennement du terrain.
Alors, Mr Sarkozy, expliquez – moi donc où se situe le côté positif de la présence française en Afghanistan ? Je serai également curieux de connaître la position de Mr Hervé Morin, notre brillant Ministre de
la Défense , tellement plus prompt à punir des militaires en faute qu’à soutenir une armée en peine ! J’entends également certains membre de l’UMP réclamer la tête des responsables. Pour ma part je ne voit qu’une faute : l’entêtement à rester dans le bourbier Afghan ! Une énorme erreur commise par notre Président et ses brillants collaborateurs.
PW
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Soutien
21/08/2008 12:29
Je tenais, une fois n’est pas coutume, à apporter mon soutien à Elise Ovart-Baratte, secrétaire de section du Parti Socialiste du Vieux Lille, mis au ban du PS pour avoir osé user d’un droit fondamentale en république démocratique : la liberté d’opinion, droit qui, je le rappelle, est inscrit dans notre Constitution.
Outre le constat qu’avec le temps, je m’aperçois que le PS use et abuse encore de ces vieilles méthodes Staliniennes que le PCF lui même répugne a utiliser, je tenais surtout à faire part à cette militante sincère quand à son amour pour
la Région
, qu’elle n’est pas seule et que beaucoup d’habitants du Nord/Pas de Calais se retrouvent dans ces propos.
Pour ma part je ne reproche pas le côté caricaturale de film de Dany Boon car il s’agit d’une comédie, et que dans le genre, il faut toujours grossir le trait. Il n’y a qu’a se souvenir de « l’enquête Corse » qui ne fut pas des plus flatteurs pour l’ïle. Mais là où le Conseil régional de Corse a jugé bon de ne pas intervenir, notre Conseil Régional, lui décide d’ allouer une subvention au producteur de « Bienvenu chez les cht’is ». Cette subvention, payée par le contribuable, je la conteste. Le Président du Conseil, vieux cheval du socialisme régional, invoque des retombées positives pour
la Région. Quelles
sont donc ces retombées ? Outre la lassitude de me voir affublé du terme de « biloute » et autres familiarités que ce film a véhiculé, je n’ai vu qu’une déplorable image du Nord/Pas de Calais : misérabilisme, vulgarité, clichés négatifs en tous genre… Ce film témoigne d’une méconnaissance complète de notre Région, de son histoire et de ses cultures. J’ai bien dit ses cultures car il est réducteur de prétendre que le Nord/Pas de Calais se résume à la culture « Cht’i ». Ce qui est valable pour le bassin minier, et encore avec des nuances, ne l’est plus du tout pour des terroirs comme
la Flandre
maritime,
la Flandre Wallonne
, le Boulonnais, le Cambrésis ou l’Avesnois !
Non, ce film, simple vision parisienne de notre Région, ne méritait pas l’aide qui lui fut allouée si vite. Il aurait été préférable d’aider des secteurs culturels et associatifs qui, quotidiennement, oeuvrent pour la reconnaissance de l’histoire, des cultures et du patrimoine de notre région si attachante en cela.
PW
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Afghanistan : le prix de l’alignement
20/08/2008 12:36
L’annonce de la mort des 10 soldats français en Afghanistan me peine profondément et m’indigne. Je pense à ces jeunes vies sacrifiées pour mener une guerre qui n’est pas la nôtre et qui de surcroît est conduite en dépit du bon sens.
Souvenons-nous, à l’époque du renforcement des effectifs français, et surtout de leur redéploiement dans les zones à risque, le Président de la République nous avait promis que cet effort national permettrait d’obtenir des Etats-Unis un changement de stratégie militaire sur le terrain. En vérité, il n’en a rien été.
Autant en 2001, la présence française était légitime pour chasser les Talibans du pouvoir, autant aujourd’hui il est contre-productif de conforter une politique américaine qui ne fait que nourrir le retour des Talibans.
Voilà ce qui malheureusement arrive quand on veut plaire, voire complaire, aux Etats-Unis de Georges Bush.
Combien de morts faudra-t-il pour que le Président Sarkozy et son gouvernement ouvrent les yeux sur cette politique qui engage nos troupes dans un bourbier, dans une impasse ?
Lorsque j’ai voté la motion de censure, certains ne l’avaient pas compris. J’avais osé le faire, car pour la première fois, l’engagement de troupes supplémentaires en Afghanistan, tout comme la réintégration complète de la France dans l’OTAN, était contraire à la politique d’indépendance nationale, voulue et restaurée par le Général de Gaulle à partir de 1958. Une politique digne qui n’engageait la vie de nos soldats que lorsque notre intérêt national était en jeu.
Aujourd’hui, le choix est simple : soit les Etats-Unis revoient leur politique en Afghanistan et nous pouvons alors maintenir nos troupes, soit ils poursuivent dans l’impasse et nous devons au plus vite redéployer nos soldats sur le terrain ou même les rapatrier.
Le Président de la République osera-t-il prendre ses responsabilités pour défendre l’intérêt de la France ou persistera-t-il à privilégier l’idéologie d’alignement sur les Etats-Unis, quel qu’en soit le coût politique et humain ?
Nicolas Dupont-Aignan
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Afghanistan : changer de stratégie ou se retirer
19/08/2008 18:17
La mort de dix de nos soldats en Afghanistan appelle le recueillement et le respect. Chaque Français ne peut que se sentir solidaire des familles endeuillées, à qui je souhaite adresser mes plus sincères condoléances.
Ce drame démontre que les mises en garde exprimées lors du débat de censure par les opposants à un engagement de troupes françaises supplémentaires dans ce pays, étaient hélas fondées.
La stratégie conduite par les Etats-Unis, dont nous ne sommes que les supplétifs, mène à un bourbier sans issue. La France doit obtenir le changement radical de cette stratégie, comme elle l’avait timidement demandé en marge du sommet de Bucarest, ou alors retirer ses troupes.
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député non-inscrit de l’Essonne Président de Debout la République
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Crises en vue
18/08/2008 15:14
Recul de 0.3% du PIB de la France au 2ème trimestre 2008, baisse du pouvoir d'achat des français .... La rentrée du gouvernement de François Fillon risque d'être des plus houleuse. L'intéressé ne s'y trompe pas puisqu'il vient de battre le rappel de tout son staff du Ministère de l'économie et des finances. Avec Christine Lagarde, il aura à charge d'analyser la cause de ce "ralentissement" pour pouvoir palier à cette récession. Pourtant, il y a encore quelques mois de cela, ce gouvernement ne claironnait-il pas sur un air de "tout va trés bien madame la marquise", de concert avec le chef de l'Etat Français, que la France irait mieux grâce aux réformes économiques entreprises par son gouvernement ? Christine Lagarde, Ministre de l'économie et des finances répondaient même à l'époque qu' en aucun cas la France aurait à souffrir de la récession économique mondiale, faisant fi de ses détracteurs, elle annonçait même un solde positif de 3 % de croissance pour 2008.Pourtant, aujourd'hui nous avons une croissance faible, un inflation galopante et un chômage qui reprend vers la hausse ! Bref tous les prémices de ce que notre gouvernement refuse toujours de reconnaître et de nommer : la crise économique... Aujourd'hui, éclate au grand jour la preuve de l'incompétence de Nicolas Sarkozy à gérer notre Pays. Il n'a pas su anticiper cette crise, il n'a jamais osé de réformes audacieuses et a préferé garder le statu quo qui méne notre économie à la faillite. Le pire reste à venir et 4 ans c'est long.
PW
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